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Interview. Arrêt de "Questions pour un champion" en semaine : le recordman de victoires confie sa « stupéfaction »

Interview. Arrêt de "Questions pour un champion" en semaine : le recordman de victoires confie sa « stupéfaction »

Anciennement attaché culturel et désormais écrivain, Nicolas Hanot est, avec 18 succès et 27 500 euros de gains, le recordman de victoires à Questions pour un champion. Depuis sa Belgique qu’il a retrouvée après 10 ans passés à l’étranger, il revient sur son rapport à l’émission qui ne sera désormais plus diffusée que le week-end.

Nicolas Hanot est le recordman de victoires à Questions pour un champion. Capture d'écran QPUC/France TV

Nicolas Hanot est le recordman de victoires à Questions pour un champion. Capture d'écran QPUC/France TV

Comment avez-vous accueilli l’annonce de la suspension de Questions pour un champion en semaine ?

« C’était la surprise totale. Je crois que ça a été le cas pour tous ceux qui suivent l’émission parce qu’il n’y avait aucun signe avant-coureur. C’est une émission qui marche plutôt bien et l’annonce a été faite au dernier moment. Le bon mot est “stupéfaction”. »

Avez-vous entrepris des actions pour tenter d’inverser la décision de France Télévisions ?

« J’ai quelques contacts avec Samuel Étienne via Twitch. Chacun fait sa part. Je sais que les clubs en France ont contacté des élus de leurs régions, certains ont écrit une lettre ouverte à France Télévisions. Il y a une pétition en ligne avec près de 50 000 signataires. Samuel Étienne lui-même a pris position sur les réseaux sociaux. Il aurait pu décider de ne pas le faire, j’ai trouvé ça courageux de s’engager pour le jeu. »

Quelle est votre histoire avec l‘émission ?

« Je devais avoir 12 ou 13 ans la première fois que j’ai regardé l’émission, je me souviens que c’était une spéciale juniors. Ensuite, j’ai participé à un jeu télévisé pour les lycéens en Belgique et, une fois adulte, j’ai eu envie de continuer avec Questions pour un champion. J’ai participé pour la première fois à 22 ans, c’était encore à l’époque de Julien Lepers. J’avais fait une victoire. J’y ai encore participé quelques fois parce qu’on pouvait se réinscrire après deux ans. Et en 2022, j’ai établi le record de victoires à l’émission, ce qui n’était pas possible avant 2021, où il y avait une limite de cinq victoires. »

« Une référence culturelle commune » à la francophonie
Questions pour un champion est-elle une émission populaire en Belgique ?

« Je ne peux pas parler pour toute la Belgique, mais oui, il y a des téléspectateurs fidèles à l’émission. Je l’ai vu dans les réactions du public, les gens me reconnaissaient et étaient assez contents que ce soit un Belge qui ait le record. Il y a trois ou quatre clubs en Belgique, c’est la preuve qu’il y a un intérêt ici aussi. »

Quelles ont été les retombées après avoir battu le record de victoires ?

« Il y a eu des retombées médiatiques, j’ai quand même senti que mon statut avait changé. Les gens me reconnaissaient un peu dans la rue. Ce qui est intéressant, c’est que l’émission est aussi populaire sur internet, sur Twitch. J’ai aussi constaté que les jeunes générations suivaient et me connaissaient. Ça m’a permis d’être invité à des jeux comme Culture Clash, organisé au Grand Rex cette année, ou le Quiz des champions, présenté par Cyril Féraud sur France 2. Ça m’a ouvert quelques nouvelles portes. »

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Au-delà de votre participation, que représente Questions pour un champion pour vous ?

« Ce n’est pas uniquement une émission de télévision, c’est véritablement un phénomène de société. C’est une émission qui permet aux générations de se parler. Plein de personnes ont témoigné en disant que c’est la première émission qu’ils ont regardée avec leurs grands-parents. Le fait qu’il y ait des clubs qui, toutes les semaines, continuent de jouer à ce jeu, se réunissent, organisent des tournois… Ça permet à des gens de se rencontrer dans la vie réelle, ça crée du lien social. C’est aussi une émission qui est diffusée sur TV5 Monde et qui met en avant la francophonie. Je l’ai constaté quand j’ai battu le record, des gens du monde entier m’ont contacté. L’émission est regardée à travers la francophonie, c’est une référence culturelle commune. »

Êtes-vous passionné d’autres jeux télévisés ?

« Je regarde un petit peu Tout le monde veut prendre sa place, et j’ai suivi de loin les victoires d’Émilien aux Douze coups de midi sans être un aficionado. The Floor, à la conquête du sol également, dont la nouvelle saison commence bientôt. Mais Questions pour un champion est pour moi l’émission la plus complète et la plus difficile, avec une mécanique qui rend le jeu particulier, les éliminations et le fait que le champion n’est pas protégé. C’est le seul jeu où le champion doit repasser par toutes les manches à chaque fois. »

Quel est le secret pour battre le record de victoires à Questions pour un champion ?

« Être curieux, ça c’est sûr ! S’intéresser à tout, à des domaines que l’on ne maîtrise pas forcément parce que ce qui est important, c’est la polyvalence. Ce qui est excitant, c’est que l’on s’ouvre à de nouveaux mondes. Il faut aussi un entraînement régulier. La préparation pour un jeu comme celui-là, c’est comme une préparation sportive, il faut une certaine rigueur et régularité. J’avais utilisé une application qui me permettait de réviser des fiches de culture générale, et tous les jours pendant une trentaine de minutes, j’ouvrais cette application et ça m’aidait à réviser des sujets que je voulais mieux maîtriser. »

Le Républicain Lorrain

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